J'espère que la Duchesse-d'Antin-San ne va pas trouver à redire à mon titre de post (a priori, cela marque une pause) : BadBoy prend congé de ce bas monde virtuel pour s'aérer l'esprit et les sens (en tout honneur, que TLCKiwi légitimement -et les moralisateurs, moins légitimement- dorment sereinement heureux) durant une semaine nippone...
Départ demain. Premier lieu de villégiature : île de Naoshima et son art contemporain. Suite à Kyoto. Retour AF pour essayer la nouvelle First.
A très vite pour les voeux...
26 déc. 2008
お休み
Noël tout heureux, Fantasio puis Béjart
Fidèles à leurs habitudes de trois ans, BadBoy et ses parents se sont donc rendus à la Comédie Française pour la représentation de Noël. Culture et émotions, à la place du chapon, tant mieux. De l'intérêt d'avoir des parents asociaux.
Cette année Fantasio de Musset, pièce inconnue du BadBoy jusqu'avant hier, pas évidente à jouer ou mettre en scène car brouillonne et capillo-tractée à souhait. Mais une très belle mise en scène, à l'économie, mais spectaculaire d'efficacité et laissant les acteurs, aussi bons que le Français sait les faire, c'est à dire superbes, donner toute leur mesure et celle de leurs rôles.
Papa se révèle tous les jours plus poête et Maman plus espiègle, ils ont donc apprécié diversement mais apprécié (Monsieur Père juste ennuyé de l'absence d'entracte ; ces petites choses...).
Bis repetita le jour de Noël après le buffet déjeunatoire auquel BadBoy avait convié toute sa petite famille (il rase suffisamment le lecteur le reste de l'année avec son Neveu et sa Nièce pour lui épargner, cette fois, ses sempiternelles émotions de vieux solitaire) (un aparté lié à ces plaisirs familiaux, lors d'une ballade au Palais Royal, BadBoy croit avoir croisé Eric Ruf sociétaire du Français, précisément celui qui la veille invitait à donner au Sabot de Noël, là en jogging il était toujours acteur, quelle superbe !), bis repetita donc le jour de Noël, avec le Ballet Hommage à Béjart à l'Opéra Bastille...
Une première en famille. J'ai eu très peur après le premier morceau, un Strauss pauvre musicalement à mon goût et seulement une variation très classique sur scène, bref barbant pour BadBoy : que nenni, Monsieur Père a aimé, ému par l'expression corporel, si si... on découvre les siens tous les jours...
La suite, Stravinski, l'Oiseau de Feu et le Sacre du Printemps, emportent loin, très loin... c'est contemporain, émerveillant, provocateur et éternel. BadBoy continue son éducation à la danse, mais il vibre facile (le casting y aide, mais promis, c'est une autre histoire).
Noël heureux, aussi grâce aux sms de TLCKiwi et aux échanges amicaux avec FE, Fif-ccc, SweedyVolange, les LaTour et TheEx (Barcelona-boy).
24 déc. 2008
C'est Noël
Ca y est : pas de doutes ; TLCKiwi a smsé hier qu'il avait commencé son gavage en famille au fin fond de la Bretagne la plus chérissable, PouPouDeLaTour a proposé hier soir de boire pour fêter le Père Noël dans le Marais, Fif-ccc a smsé ce matin depuis son TGV pour le sud, les parents de BadBoy sont actuellement dans le TGV pour Paris, ArtyModel envoie des sms de détresse cause qu'il est collé au fin fond de sa Normandie, j'ai déjà reçu trois cadeaux qui sont bien en vue chez moi - trois bonheurs...
BadBoy déteste habituellement la frénésie commerciale des fêtes, mais (crise aidant ?) cette année, c'est beaucoup de joie, avec un halo équilibré de famille chaleureuse et respectueuse, d'amour, d'amis exceptionnels, d'amis vrais, d'amis chers.
Joyeux Noël à ceux qui se reconnaissent dans ce halo et que les autres lecteurs jouissent de la même sérénité !
On a diné chez de gros propriétaires terriens
Hier soir dîner de Noël ambitieux avec FE au Bristol chez M. Fréchon - réservation de dernier instant... merci la crise !
A chaque endroit son équilibre : là, c'est un jeu entre des extrêmes, décor grandiloquemment bourgeois style ancien régime revisité début XXème (FE : "j'en peux plus dess' décor" au bout d'une heure), qui autorise le staff, quand bien même on lui impose l'habit à queue-de-pie, à copiner pour détendre les choses...
La nourriture est entre les deux, grands classiques très maîtrisés, avec une précision dans l'exécution et le dressage inouïe. La tête de veau ravigote est décorée à la pince à épiler, pas de doutes ! Ses saveurs et aspects, également domptés, c'est pour le bien, mais est-ce pour le mieux ? En revanche cet artisanat joue comme un art lorsqu'on passe à la Poularde de Bresse cuite à la Vessie, le premier service est atmosphérique, le deuxième un peu gras au goût d'un BadBoy urbain.
Bref si au début, on craint de voir surgir Bree van de Kamp pour nous faire la leçon si on se tient mal, très vite, le ballet fonctionne et on gloutonne heureusement, comme le bon bourgeois retiré dans sa propriété de chasse, pas vraiment à la recherche de l'originalité, mais le goût sûr.
Je ne suis pas certain que le cuisinier apparaîsse dans les salles à manger de gros propriétaires terrien, mais hier M. Fréchon est venu s'enquérir de notre confort - il méritait bien l'accolade.
23 déc. 2008
Rien à battre de la bouffe
Camarades lecteurs, je vous ai senti profondément désorientés par la ligne éditoriale du post précédent... et craintifs : allait-il désormais nous bassiner avec des pix de nourritures concept alors que l'on vient ici très bas pour des pix de viande ?!
Comme je tiens à garder mon lectorat, je reviens à mes amours : critique de mode... cet hiver c'est le look bucheron qui triomphe. Comme déjà dit ici et ici. Merci à WeLoveGuys et Mark Dasilva (agence Nous Models) de nous le rappeler en beauté avec cette petite chemise à carreaux...
BadBoy frémit de bonheur à l'idée d'être japonais
Dans cinq nuits, BadBoy se réveillera prêt à atterrir au Japon, tous sens confus, mais tellement heureux de retourner après 2 ans d'absence dans ce pays inouï.
Alors comme il faut se préparer aux meilleures pratiques culturelles, samedi soir dernier, BadBoy et TLCKiwi ont pris l'initiative de photographier leur dîner dans le une-étoile-gros-nigaud du coin de la Chlorophylle... cela donnait :
en entrée, un tourteau avec son navet, géants de par le mariage mer-terre si propre à M. Dallais, le chef... suivis par la géline, ingénue tourangelle... et pour digérer le pamplemousse multi-préparé avec son beignet de vent...
Libellés : Chlorophylle, Food, Nippon, Pix, Travel
Parce que tel est notre bon vouloir...
...pour cela et parce que ExhibNeighbour s'est révélé très convaincant (encore que l'autre soir à la Sunday, était-on assez conscient pour parler de pouvoir de conviction ?),
Nadine-de-LaTour, nous vous faisons Angelina-de-LaTour.
Vous n'y perdez pas : certes, cela fleure moins les milliards planqués à Genève mais chez vous l'art de vivre ne s'apprend pas, il est inné...
Dernière Sunday de l'année
Même si il a dit des grossièretés sans nom dimanche soir (estimant qu'une partie de son anatomie rêve d'autres parties d'autres anatomies), Fif-CCC (Copain Comme Cochon) ne mérite pas d'être comparé à la dame (?) à gauche, alias Joan Collins... cette illustration n'est là qu'en hommage au breuvage auquel elle a donné son nom et qui est si abusivement servi en nombre à la Sunday Marcel.
Donc dimanche soir dernier, tout tourneboulé qu'il était des évènements de la journée (cf. infra), BadBoy a rejoint Fif-CCC sur le lieu des crimes, au Etienne Marcel, pour la dernière fois de l'année calendaire. Et ce fut bien bon de se retrouver ainsi avec tant d'amis, si accueillants et chérissants, comme si vous aviez su et que vous aviez senti un certain désarroi que je cachais pourtant si matchistement. Un baptême du lieu réussi pour FE, une grande chaleur de FabDrive, les Latour et DoubleTroubleTween drôles à l'habitude et si prévenants, quelques nouvelles mèches allumées/allumantes/allumeuses...
Cocktail anti-gueule de bois parfait.
22 déc. 2008
La tête qui tourne
Alors qu'il se terrait à la Chlorophylle BadBoy a ressenti un besoin irrépressible de se gacher la vie et celle de TLCKiwi... ce qui a été dit, l'a été, et pendules à l'heure, nous sommes repartis plus forts.
BadBoy présente néanmoins ses excuses à FashVikLawmaker qui a pu constater comme une certaine agitation en coulisses. Il a été très élégant et finalement aura, j'espère, l'envie de revenir goûter à la Chlorophylle printanière.
BadBoy en tire, parmi d'autres, la conclusion que la Chlorophylle c'est vraiment lui. Et avec le recul de quarante-huit heures depuis les évènements, TLCKiwi a gagné du galon.
Libellés : Chlorophylle, Ego, Love
19 déc. 2008
Conjoncture économique
Difficile de prédire quoi que ce soit mais... n'est-ce pas agréable de ne rien y voir ?!
Surtout en compagnie de Lee Kholafai (change de slip, mon gars, tout de même).
Sur ce, BadBoy se tire à la Chlorophylle.
Impressions législatives
BadBoy et TLCKiwi étaient invités à dîner par FunnyLawMaker au Sénat hier soir. Au delà du charme d'une salle à manger historique, et bien fréquentée (même si trop de "rouges"), j'ai surtout aimé la passion de FunnyLawMaker et FashVikLawMaker à nous faire visiter leur institution.
Et puis l'endroit a de la gueule... et de ces petites fesses... comme en témoigne la commissure dans le reflet dans la glace du Dieu du Silence de Louis Philippe Mouchy (1789) dans le très beau Salon des messagers d'Etat (où il y a aussi un très beau Saint-Louis par Flandrin) :
On se reprend.
Sinon, c'est drole la visite de ce genre d'endroit entre le cérémonial de la République et les histoires de coeur et de fesses des êtres très humains... et les détails bureaucratiques, ou anachroniques.
Vous avez entendu parler de téléphonie 3G ?
Qui a eu l'idée de la division des impressions législatives du service du secrétariat général de la présidence, et de la fusionner avec la division des scrutins du service du secrétariat général de la présidence ?!
18 déc. 2008
Ca vous gratouille ou ça vous chatouille
En arrivant, on m'a demandé de me mettre torse nu sous un peignoir... mais le peignoir n'avait pas de ceinture... j'étais un peu exhib au milieu de ces infirmières... Cela donnait (presque) cela :
Merci à ACauseDesGarçons pour ces pix du jeune Miro Moreira, brésilien et miam miam.
Dépassons les effets d'annonce
BadBoy croit vraiment qu'il faut faire quelque chose pour l'intégration des populations issues de l'immigration... pas par devoir historique (BadBoy n'achète pas les délires sur la repentance), mais par humanité, par responsabilité politique (que ça pête pas !), et par bon sens optimiste (le poids démographique a son importance).
Effectivement le concept de discrimination positive est difficile à manipuler, mais ce serait tout de même bien pratique. Cependant l'exercice, très réthorique, de Sarko hier sur le sujet peut peut-être faire avancer les choses. De toutes façons, il faut essayer...
17 déc. 2008
Bal des faux-culs
La vie de jeune ou moins jeune cadre dynamique est évidemment parsemée de ces moments de dégouts face à la bêtise humaine. BadBoy essaie de marcher loin du caniveau pour ne pas être éclaboussé, mais c'est difficile : il a eu un flash-back ce midi lorsque une charmante collègue (ou du moins spirituelle et pro) l'a emmené déjeuner chez Habemus Papam, une cantine un peu intellectuellement snob du côté de la rue du Quatre-Septembre (à ce sujet pourquoi ce nom de rue ? ici - en bloggant j'apprends).
Et pof à la table d'à-côté, comme une madeleine de Proust (rassise) le premier supérieur hiérarchique de BadBoy au début de sa carrière alors bancaire, et re-pof, face à lui un autre mec de l'équipe en question, choucrouté ridicule comme il y a 18 ans...
Enfin, quand je dis premier boss, je dois immédatement rajouter que ce cloporte bancaire, alors patron d'équipe, n'avait pas vu d'un bon oeil qu'un non-ingénieur soit affecté par le Grand Directeur dans son équipe qui traitait de clients dans l'auto et autres mondes cambouiseux... alors au bout de 4 jours il m'a fort elégamment juste jeté, "remis à la disposition de la DRH"... ce qui m'a valu de traîner dans un bureau sans fenêtre (mais climatisation !) durant 6 mois, à "faire des descentes de bilan" dans l'attente du prochain poste disponible ! Le choucrouté, ingénieur d'une sous-école, avait évidemment aussi été outré que l'on imagine que je puisse apprendre son métier.
Lecteurs, lectrices, il y a une justice : les deux protagonistes de la table d'à-côté marinaient jusqu'au début de l'année dans un cul de basse-fosse de la Grande Banque de Paris qui a absorbé depuis lors la Vraie Banque où BadBoy avait lui plutôt tiré son épingle ($€£) du jeu. Le plus jeune y est toujours tandis que le chef est parti en retraite en début d'année, toujours aussi mou, toujours aussi veule !
Lecteurs, lectrices, on ne referra pas l'être humain : ils ont été exquisément faux-culs en me saluant. J'ai juste eu le bonheur de leur coller ma carte de visite scotchante... et bien, l'ancien chef a eu le culot de me dire qu'il m'enverrait sa fille qui aimerait un job dans mon domaine - quelle capacité à s'abaisser (remarque, il a du continuer à être tellement vil depuis l'épisode que je narrais plus haut qu'il a du l'oublier).
C'était bon d'avoir oublié cette histoire, c'était bon de se la remémorer, mais vite vite remontons sur la colline, loin du caniveau...
Libellés : CorporateLife, Ego, Fun
16 déc. 2008
Uomo Vogue et Bruce Weber
Depuis quelques temps, Badboy est "récurremment" déçu par les livraisons de Uomo Vogue que son job trop trop dur l'oblige à lire mensuellement (même si il capte pas 5 mots d'italien, mais passons, ya traduction à la fin des articles de fond - maximum une demi-page !... en tout...).
Mais le dernier numéro est top avec une carte blanche à Bruce Weber sur le thème "Journal interdit de Miami". ACausedesGarçons en rend compte mais il faut à tout prix consulter la version papier !
(attention ya même des fifilles nues)
On retiendra des dernières 24 heures...
...qu'il fait enfin véritablement froid, que c'est insupportable et que ce serait une bonne raison pour les lycéens qui s'apprêtaient à manifester contre une réforme repoussée de le faire quand même, parce que c'est forcément la faute de Sarko.
Remarque : mus par leur seul sens civique et pas du tout manipulés par des gauchos qu'ils ne connaissent évidemment pas (...mouvement spontané... bla bla... normal que le ras-le-bol s'exprime... bla bla...), ils vont néanmoins manifester qu'elle que soit la température (enfin sauf si il gèle vraiment passeke là faut pas déconner si on s'pèle on va rentrer chez Papa lire des bédés sur la face karchée de Sarko).
On retiendra également que les prix baissent (indice des prix en France et aux US)... bonté divine, on redécouvre les bienfaits du libéralisme : ça marche dans les deux sens, ce truc - et oui, Nicolas, même si t'y crois pas, la beauté du libéralisme c'est que l'écosystème est toujours à la recherche d'un ajustement vers l'équilibre... Ségo, elle, ne s'est pas encore exprimée sur le sujet. Quand elle le fera, ce sera pour dire que 1- c'est faux, 2- c'est mauvais (évidemment pour ceux dont les bénéfices sont tirés des prix élevés, distributeurs, agriculteurs, etc) ; est-ce vraiment la peine qu'elle parle ?!
On retiendra l'ampleur du scandale Madoff, et on se marrera de voir ce combien l'argent ne rend pas intelligent. Moi personne ne m'a jamais proposé de gagner 11% par an pendant si longtemps, mais je sais pas si je l'aurais crû... on notera aussi comme un certain communautarisme dans les élites financières américaines, et que c'est pas joli joli vu sous l'angle intégrateur français (le thème est dangereux donc BadBoy ne va pas plus loin, mais la presse est plus explicite).
On retiendra aussi que j'ai nagé 1,2 km seulement hier soir car FE ne pouvant venir patauger, j'avais fait signe à Fif-gourmand pour une pizza post-natatoire... or il avait plaidé sa cause de dîner avant 22.00 (Fif-provincial...) donc investissement dans la scupture de mon corps limité - dîner informel trop trop sympa - c'est vraiment bon d'avoir des amis... (TLCKiwi faisait alors dodo, grosse fatigue...)
On retiendra que l'un des convives de dimanche est un bloggueur fou ! Il l'a caché à tout le monde et sa folie est récente, mais ses travaux découverts après dîner hier font honneur à son Maître BadBoy, chevilles enflées.
Et pour finir, même si je suis géné par tant de popularité :
15 déc. 2008
L'art de supporter décembre
On s'en est pas trop mal tiré ce w/e... jugez donc des circonstances défavorables :
1- crachin breton gelant tout samedi ;
2- TLCKiwi gérant tant bien que mal les conséquences secondaires de la préparation de son concours - la boule de nerfs, ça fait tout drôle quand ça lache ;
3- nuit à 17.00 ;
4- ma paire de si sublimes gants Méééééson-Machin-Marchelà niquée à peine portée ;
5- George W Bush en Irak (conspué à coup de godasses, on a frolé la 3ème guerre mondiale) ;
6- la crise continue avec les grands constructeurs auto américains et leur chantage...
Et néanmoins, ce fut bon :
1- dîner complice avec Fif-rasséréné vendredi soir (de l'effet miroir de la sérénité) ;
2- Méééééson-Machin-Marchelà assure un SAV de qualité (au passage, ai craqué sur un gilet pas montrable mais tellement désirable - foin de la crise) ;
3- FabDrive & BisiOli nous ont préparé un dîner d'anthologie - une préparation japonaise que je soupçonne bien trop civilisée pour vraiment anticiper le break nippon de BadBoy à venir ;
4- la vie générale continue ignorant la crise, un escroc démasqué à NYC (trop drôle de voir que la fausse respectabilité ça marche toujours pour flouer les riches), gesticulations gouvernementales sur l'Education nationale (pathétique de céder encore au lobby gauchisant des étudiants-chômeurs et de leurs formateurs es-revendications) ;
5- une assemblée sympathique pour un vin chaud chez BadBoy (rien que 2 boyz très bad qui me réclament les coordonnées d'un autre convive, heureusement pas le même) ;
6- TLCKiwi égal à lui-même et tant mieux...
Oh et puis Paris est tellement belle... Samedi ballade vers le Palais Royal, comme si le lieu n'était pas déjà assez beau, passage rue de Richelieu devant l'immeuble où Molière s'est éteint (on ne peut parler de mort, cf. contemporanéité absolue) - la photo en haut à gauche c'est l'escalier...
12 déc. 2008
Attention, froid devant !
Une dernière reco avant le week-end... il va falloir ressortir les fourrures, et se protéger comme Levi Poulter © sur WeLoveGuys...
Tondues
A gauche la photo de Robert Capa "Femme tondue pour avoir eu un enfant d'un soldat allemand, Chartres, 18 août 1944". Que cette pratique semble archaïque 65 ans plus tard... Bon mais on n'est pas là pour refaire l'histoire, juste pour faire jouer la démocratie populaire (et oui, M'dame du Poitou, voilà ce qui se passe quand on demande aux braves gens de s'auto-gérer, c'est pas que joli...). Vive le net pour se plaindre !
1- Yen, restaurant rue Saint-Benoit à Saint Germain que BadBoy recommandât chaudement en son temps. Hier soir, faux pas, le patron n'étant pas là ou pas visible, les jeunes femmes japonaises avaient décidé de prendre le pouvoir - vestiaire pas assuré, plat principal d'un d'entre nous servi à la place de l'entrée et une certaine désinvolture, voire arrogance, totalement étrangère à l'endroit. Carton jaune ! [Reste que la bouffe était superbe, mais à ces prix c'est normal.]
2- www.AussieBum.com - TLCKiwi, ayant besoin d'un peu de shopping à titre de remontant psychologique durant sa période de révisions, avait commandé en novembre une collection de dessous affriolants maillots de bain qui n'est jamais arrivée bien qu'envoyée selon AussieBum... depuis, le service client ne cesse de remettre l'échéance à laquelle il interviendra. Mais quand ça arrivera, qui voudra encore d'un AussieBum ? Autant se faire rembourser avec Amex...
11 déc. 2008
Escapade buissonière
Dans la subdivision de la cour qu'administre BadBoy, une courtisane junior part pour rejoindre son dulciné : quelle bonne occasion de faire un déjeuner d'équipe... avant hier le tout est devenu virée à Versailles pour l'expo Jeff Koons, déjeuner à la Véranda du Trianon Palace puis visite du Petit Trianon qui a réouvert.
On dira succintement que Jeff Koons finalement lorsque c'est monumental, c'est jouable, et que cela tient tête... cf. le Balloon Dog dans le Salon d'Hercule à gauche. Sinon, c'est un crash monumental ; seul le portrait de Louis XIV trouve sa place mais renvoit à la pauvreté de la création.
Quant au Petit Trianon, on peut juste regretter que notre monde ne s'appuie pas plus sur les enseignements en art de vivre du XVIIIème triomphant... de la brioche pour tous !
Pralîne sur la brioche : il neigeait !
Pralîne sur la pralîne : qu'il est bon d'être un petit chef social !
Libellés : Art, CorporateLife, Histoire, Paris, Politics
10 déc. 2008
Les garçons sont chauds en Grèce
BadBoy est interloqué par la violence de la rue en Grèce. Il est outré par le laxisme moral qui consiste à comprendre, excuser.
Le pays a changé depuis le temps où les Colonels tortionnaires devaient abandonner leur pouvoir déliquescent à Karamanlis, affaiblis qu'ils étaient notamment par des rues agitées.
La Grèce tient son rang en Europe, même si elle n'a pas été bien inspirée dans la période de décomposition des balkans en réagissant avec de vieux réflexes de mauvais voisin. Désormais, les élections ne sont plus contestées, la justice n'est pas vraiment pire qu'ailleurs en Europe, les libertés publiques sont respectées. La bavure policière, totalement inadmissible, aurait été traitée avec la rigueur qu'impose le système judiciaire européen, on espère.
Alors, comment justifier les destructions et incendies de biens publics ou privés, les blessures infligées aux forces de l'ordre, etc ? Certes le sens de la démocratie y est paradoxalement nouveau (demos cratos bla bla ça date), mais difficile de ne pas voir l'agitation d'une vieille tradition d'ultra-gauche datant d'avant la dictature, avec un schéma classique d'alliance avec des étudiants branleurs.
Il faut aussi mesurer l'impact du ras-le-bol des classes moyennes qui s'appauvrissent dans un pays qui ne fut jamais bien riche, toujours très inégalitaire, et récemment jamais trop innovant, créatif, ou courageux... mesurer, comprendre, mais ni accepter, ni considérer qu'il est normal que la rue souhaite prendre le pouvoir. Les commentateurs journalistiques, notamment Le Monde et Libé sont bien souples avec la morale lorsqu'il s'agit de qualifier les évènements.
En haut à gauche la Mairie de Paris brûlée par les communards - autres temps, autres moeurs. On ne peut plus tolérer cela en Europe.
La la la la 70 min de Purcell et c'est la joie...
BadBoy est allé voir et écouter Didon et Enée à l'Opéra Comique hier soir (à gauche par Pierre Guérin 1817 au Louvre).
Les Arts Florissants et Christie en grande forme pour soutenir une mise en scène d'abord lamentablement moderne (mise en abyme, scène sur la scène, bande de gamines virevoltantes) mais qui se révèle vite magique. Est-ce le miracle de Purcell, d'une acoustique inouïe (il faut redécouvrir l'Opéra Comique, le 3ème rang permet d'identifier toutes les sources sonores... si l'exécution suit, un paradis !), d'un choeur et de solistes époustouflants, ou le tout ensemble ? Même réac' comme un BadBoy, on est transporté par ce bonheur. FE a gromelé que la pièce avait été coupée pour tenir en 1 heure 10, c'est vrai, mais de ce fait, quelle densité !
Renaud Marchart a encensé à raison ce petit chef-d'oeuvre dans Le Monde : lire ici. Mais désolé c'était la dernière.
60ème anniversaire...
...oui je sais... de quoi ?!
Aujourd'hui la plupart des pays développés célèbrent avec l'ONU le soixantième anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, proclamée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, avec le succès que l'on sait !
Le texte reste donc d'actu même si il gagnerait à être précisé : rien sur la liberté de pratique sexuelle, un article 16 (avant les articles sur la liberté d'expression et la propriété) qui sanctifie le mariage en le réservant aux couples zétéros...
L'occasion de sortir des sentiers battus et de proposer d'aller flaner sur le site du porte-parole de la Croix Rouge en France qui donne la parole à une amie. On y publie un texte d'une rare beauté violente, témoignage de la violence des crimes en situation de guerre et de la violence faite par les institutions judiciaires qui demandent aux victimes de s'expliquer pour faire valoir leurs droits, en l'occurence le droit d'asile (inscrit dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme). Sans que l'on ait trouvé mieux sur comment faire opérer la justice... (sujet autrement plus grave que les déculottages du Monsieur de Libération).
Et en attendant l'Afrique du Sud fait quoi pour arranger les choses au Zimbabwe ? Trop peu, pas grave... le boomerang arrive que les occidentaux n'osent pas brandir pour ne pas facher un rare régime constitué sur le continent : le choléra... Honte à tous, on ne pourra pas dire que l'on ne savait pas.
8 déc. 2008
Etre économiste ou de l'art de passer pour un con
La duchesse-d'Antin-san vient de me faire parvenir cette note de recherche de Natexis (ancêtre de Natixis, la banque en faillite permanente depuis sa création par fusion mégalo de deux filiales d'organismes bancaires vétustes). Et c'est Patrick Artus, l'auto-proclamé grand économiste, que l'on entend tous les quatre matins nous assèner doctoralement ses vérités, qui était donc si analytiquement visionnaire au printemps 2007...
Je cite : "toutes ces affirmations sont fausses" (crainte de récession aux US et de baisse de la liquidité, contagion de la crise des subprimes, etc...). Par ici le peloton d'exécution...
Libellés : CorporateLife, Politics
Portenawak politique
Non contents que nous devions supporter une certaine dose de crise économique, nos hommes politiques de tous bords continuent de nous infliger des accès de bétise rare... qu'on en juge : en une semaine, on a eu le droit à :
1- la création d'un ministère de la relance - et la ministre de l'économie, et le premier ministre, ils font quoi ? s'assurer qu'il y a bien crise ?!
2- l'évocation de la perspective d'incarcérer des enfants dès l'age de 12 ans - je serais beaucoup moins choqué que l'on mette en taule leurs parents pour les "encourager" à éduquer leurs mioches, mais les gniards, on va en tirer quoi ? (en même temps, Fourniret s'ennuie sûrement !) ;
3- le don gratuit ou peu s'en faut de milliards de dollars aux constructeurs auto américains, tandis qu'en France Sarko ponctionnait du fric aux deux grands constructeurs français pour créer un fond de relance de l'industrie automobile et notamment des sous-traitants... hep ho hoho, l'industrie auto c'est eux, les sous-traitants sont dépendants du fait que les constructeurs marchent, un point c'est tout (et pour cela ils ont besoin du peu de cash que génère leur business) !
Quant à l'ineptie américaine qui consiste à maintenir sous perfusion une industrie sub-claquante (du fait de la nullité de ses marketers et ses dirigeants - aux US, tout le monde veut une japonaise, grosso modo) et à financer les sur-capacités, c'est du délire... il suffirait que l'un des 3 gros constructeurs claque vraiment et aussitôt les autres regagnent de la part de marché et du pouvoir de fixer leurs prix... Les clients reprennent confiance et les 2 survivants restructurent de façon viable l'outil industriel et rengagent ses salariés - ya pas 36 solutions si les américains veulent pas raquer ad vita aeternam. De bonnes âmes vont me répondre que c'est dégueu que des petits nouvriers auto yankees souffrent : je répondrais notamment qu'avec des ouvriers syndiqués qui en fin de carrière sont à plus de 100 000 $, j'ai plus de mal à m'apitoyer. Et puis dans cette histoire, ils retrouvent un job, mais avec un salaire hors grille syndicale, plus à la mesure de leur contribution à la Société (merci à Andy pour l'illustration).
Libellés : CorporateLife, Fun, Politics, Yankee
Monsieur K a un goût extra
La bible des fashionistas pro, le WWD, annonce ce matin une prochaîne campagne Carnel par Monsieur Karl, et où cela devient ("enfin !", dites vous, oui, je sais, mes intro sont longues) intéressant, c'est le thème de "Chéri" de Colette... Karl a donc choisi le jeune homme avec attention. Merci Premier pour la livraison "Baptiste Giacobini", OK le fond rose ça craint, mais le reste... Quoi que la moue pré-pubère c'est peut-être un peu de trop - je me reprends donc : c'est inadmissiblement nul !
La dame ce sera Jerry Hall - je vous épargne la pix.
Agathe Cléry - honte crasse cinématographique
Le seul but de ce post qui répète le jugement justement sévère porté ci-dessous est de référencer un ooooouuuuuuuuhhhhh de consternation sur la toile pour que les moteurs de recherche en rendent compte.
Poncifs indigents et non-jeu de mauvais acteurs sur un scénario absent ou déjà vu, pour résumer. Evidemment pas de script décent non plus : on se prend à rêver au Long Fleuve Tranquille - dans le cadre du Grenelle de l'environnement, on devrait encourager leurs entourages à recycler Chatilliez et la Lemercier.
Libellés : Movies
Week-end domestique et plus par affinité
Lessive et révisions du Grand O de TLCKiwi étaient les deux mamelles ambitieuses du w/e de BadBoy... Façon de parler, car en guise de lessive, il n'y a guère eu qu'un peu de shopping et de logistique liés à la préparation des mondanités de Noël à venir, et en guise de révisions, il y a surtout eu des conversations musclées sur des sujets intimes ou de société. (Merci à Karim Konrad © pour l'illustration laborieuse de gauche)
Il y a aussi eu de la sous-culture avec Agathe Cléry, un très mauvais produit qu'un marketing aggressif avait sur-vendu : c'était très pauvre en idées et indigent en exécution - Chatilliez et la Lemercier devraient avoir honte... la comédie musicale est un genre obsolet, il ne faut s'y risquer que pour réussir, sinon c'est lourd dingue - et bien ce fut lourdingue... quant au scénario et aux paroles, il aurait juste fallut qu'il y en eût...
Culture plus ambitieuse avec l'expo Lee Miller au Jeu de Paume - grande maîtrise technique de la beauté de son temps, un retour dans le passé agréable à réfléchir, mais muséo minable avec mini formats, comme si on n'avait pas inventé les agrandissements... Le site internet du JdP mentionne des scénographes, je ne sais pas quels moyens on leur a donnés, mais bouhhhh sur le résultat.
Evidemment, tout cela était bien aride, alors il y eut aussi quelques libations publiques chez la Zoubida (Chez César, rue Chabanais, déjà encensé ici) vendredi soir, au Cud samedi soir, et à la Sunday Marcel hier dimanche soir. Une des conclusions est qu'il est bon d'avoir de bons amis, parce que même au coeur de l'hiver gris criseux, la bonne humeur peut triompher.
Une autre conclusion est que la liberté des moeurs progresse à la vitesse grand V, mais il est difficile d'en dire plus sans pointer du doigt : BadBoy demeure un être naïf qui s'esbaudit de la capacité de l'homme à jouir de sa liberté... On peut juste mentionner passk'on les connait pas les minos qui ont organisé la soirée speed-dating chez la Zoub vendredi soir : des créatures fraiches qui pourraient encore être fleur-bleues et qui en sont néanmoins déjà à un tel niveau d'expédition...
5 déc. 2008
Fin de semaine Rock-n-roll
En fait ce titre est surtout destiné à justifier le choix de la pix de gauche, uniquement là pour le "cutie" au centre... comme quoi les cols en v absurdent peuvent encore se porter dignement... va falloir que je m'intéresse aux Jonas Brothers.
BadBoy est remonté contre Sarko et son plan à la noix : de l'argent balancé par les fenêtres avec une dette explosive pour les générations futures (et nos retraites ?!). Aucune restructuration du système en vue, toujours plus d'assistanat et en prime des grands projets staliniens. Sarko ne semble savoir qu'être populiste larmoyant (où sera la relance en balançant 200 euros à des foyers qui vivent totalement assistés) ou aider les Bouygues et autres grands intérêts économiques. Où est le coup de pouce de bien-être pour les classes moyennes qui triment pour se loger et s'éduquer ?
Sinon, demain samedi soir, va falloir trancher entre Follivores, Scream et soirée Recycling d'un pote (préconisée par le Grenelle de l'Environnement : recyclez vos ex...). Et dimanche même choix ardu entre Sunday Marcel et "Love is Mylène" (semble que le tea-dance du cab soit le 21 décembre). Je vais être frais pour aider TLCKixi à préparer son Grand O...
4 déc. 2008
Remplissage
BadBoy va remplir la page de choses peu excitantes et total narcissiques... vous aurez été prévenus !
1- BadBoy s'est, ce matin encore, réveillé fatigué après son début de semaine trop chargé : vrai travail, quoi qu'on en dise, + piscine suivie de pizza nocturne avec Fif et FE lundi, + diner Jap (avec les pointues qui désormais commentent avec légèreté des coquineries) mardi, + piscine suivie de pâtes au ragoût nocturnes hier soir... la semaine ouvrée fait hélas cependant cinq jours... et ce soir BadBoy dine dehors... pitié, pitié...
2- BadBoy, quand il ne travaille pas, organise sa semaine sud-japonaise du 1er janvier ;
3- BadBoy, quand il ne fait pas tout cela, fait ses courses de Noël sur le net (ses neveu et nièce ont déjà de quoi s'habiller pendant 2 ans) ;
4- BadBoy dorlote à distance TLCKiwi que la préparation de son Grand Oral pour le Séminaire-de-France rend nerveux et encore plus hypocondriaque qu'à l'habitude ;
5- BadBoy a du mal à caser les 20 000 déj et diners amicaux qu'il veut faire d'ici à Noël ;
6- BadBoy a constaté ce matin qu'il avait oublié hier soir son parapluie dans la caisse au parking, or, il pleuvait froid et dru, il a donc dû mettre sa capuche de doudoune Moncler avec son manteau J'Dor en allant au taf - encore une journée qui commençait bien ! (j'avais pres'kl'air aussi naze que sur le visuel de gauche © Karim Konrad)
3 déc. 2008
Il déchire
La dernière campagne de Thomas Pink pour ses chemises blanches est une illustration toute trouvée pour la mésaventure de BadBoy hier...
BadBoy fait faire toutes ses chemises sur mesure afin que sa longilignitude (© FolleduPoitou) et son dos en V fussent soulignés (on a les atouts qu'on peut au bureau). Le pectoral s'en trouve donc bien moulé (enfin ce qui en tient lieu)... oui mais voilà, 17 A/R de brasse mardi soir avaient laissé la musculature toute gonflée, et au premier mouvement pour attraper un p[#~in de dossier mal rangé, la couture à l'épaule rendait l'âme... port de la veste obligatoire pour le reste de l'après-midi.
Le sport c'est con et dangereux.
La journée s'est mieux terminée grâce à un dîner avec la Duchesse-d'Antin-san et mademoiselle Director chez Miki... encore que ce ne fut pas léger : on a testé toutes les entrées nouvelles et les plus régressives (salade de macaronis aux pommes de terre, anybody?)... ni léger moralement car les pires crises de quasi-quadra ont été évoquées avec maints détails croustillants (tromperies qui demeurent des phénomènes remarquables chez les zétéros).
2 déc. 2008
Se faire pardonner
BadBoy a conscience du côté pas hyper intéressant pour son lectorat des deux posts précédents, alors pour se faire pardonner et pour fêter ses 1700m de brasses hier soir, comme le 13 novembre, il (s'/vous) offre un joli maillot de bain porté par le jeune Rodrigo Casalanz, ça tombe bien...
Yes we can too
Se promenant à Paris ce samedi avec TLCKiwi avant l'aller-retour familial, BadBoy a flashé sur cette affiche enigmatique :
"Faire payer les entreprises qui polluent?", "Faire économiser 1.000 euros par an à chaque ménage?", "Produire une énergie propre et durable en Europe?"... avec un détournement du slogan de Obama... pas mal joué. L'AFP dit qu'on ne sait pas qui est à l'origine... soit, mais en tous cas, c'est réussi et trop sympa pour Sarko.
Lequel Sarko m'a semblé avoir raison d'aller à l'encontre des Dati et autres MAM sur l'affaire Filippis du nom du journaleux de Libé. Même si celui-ci, esprit de pub et mauvais esprit politique (gaucho ?), a baratiné et en a rajouté, ce ne sont pas des façons de faire pour la justice et la juge en question qui délivre son mandat d'amener dans une affaire à la limite du pénal devrait être mieux cadrée (mais par qui ?). Les vierges qui crient à l'atteinte à l'homme et à la liberté de la presse parce qu'il s'agit d'un des leurs ne font que défendre un privilège catégoriel, et oublient les vies brisées par une presse sommaire qui jette facile X ou Y en pâture à la vindicte populaire... ce qui est affligeant c'est la procédure de justice sommaire voire traumatisante à l'encontre d'un citoyen qu'un recommandé aurait suffit à convoquer au tribunal. En plus cela doit coûter un bras à l'Etat ce genre de manipulation.
Le petit de l'homme
Parmi les bonheurs que s'est octroyé BadBoy ce w/e, il y a eu la visite aux parents et notamment la première visite au Musée des Beaux-Arts de Nantes organisée pour son neveu si chéri.
Evidemment à 3 ans et demi, il faut faire quelque contortions conceptuelles et oublier son snobisme pour faire apprécier "un endroit où les gens montrent des dessins"... En 5 minutes, le môme ne disait plus "dessin" mais "tableau", il arpentait très décidé les salles, snobant certaines forfanterie d'art contemporain, il redécouvrait les pompiers du XIXème, et s'extasiait sur la mer déchaînée, ah oui et "oh les vaches". Dans la "Cribleuse de blé" de Millet (©RMN - G. Blot), il recherchait le petit chat, chez Kandinski, il rêvait aux bateaux, et surtout, il ne voulait plus partir et trouvait la visite trop courte.
BadBoy est très fier de son neveu (et des premiers pas de sa nièce, mais c'est plus difficilement partageable).
1 déc. 2008
Conscience
Pour se rappeler de ceux qui n'ont pas bénéficié des avancées de la science à temps, pour que ceux qui croient que c'est réglé ne s'abusent pas trop, pour aider ceux qui en souffrent, pour que la science continue son oeuvre (à bas les nihilistes, les principes de précautions et autres gauchos ou K-tos qui ne croient pas en l'homme et sa puissance, en le progrès et le dépassement des limites)...
Le site de Unaids (programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida) est tristement fascinant.
28 nov. 2008
Fin de semaine sur la réserve
BadBoy finit sa semaine avec un gros déficit d'énergie... un week-end en bon fils, en terres nantaises, lui fera le plus grand bien et il se demande vraiment si il doit envisager de prendre un Club Sandwich ce soir (c'est un peu rude de les faire le vendredi : la première fois, ça change, la deuxième ça risque de sélectionner surtout les coiffeuses qui ont fait leur pause hebdo).
Et puis il se sent coupable de ne pas être allé hier soir au pince-fesses organisé par le frère de son ti-frère (en réalité son beau-frère, zaviez qu'à suivre le feuilleton depuis le début) pour le vernissage de l'expo des travaux d'un collectif dont on a déjà parlé ici très bas : les auteurs de Rendez-Vous, une petite perle, collection d'histoires muettes de bulles, mais riches de sens et de poésie (pub!).
D'où l'illustration en haut à gauche (honteusement recadrée sur son blog), et la planche à suivre. Un des collabos, PrinceKido, est visiblement un très bad boy. Bad mais inspiré...
27 nov. 2008
Avant la Club Sandwich de vendredi...
...il convient de travailler les abdos...
Merci à WeLoveGuys pour ce shoot de Kriz Kranz d'une campagne Energie.
J'les tombe toutes
La Duchesse-d'Antin-san vient de me narrer un dialogue drôle avec les filles qui tiennent mon japonais favori, chez Miki, dont j'ai déjà parlé ici très bas.
"Il est toujours adorable et drôle ; il est raffiné et élégant ; il est super bien habillé ; même dans un groupe, il se distingue des autres..." voilà ce que les filles de Miki m'ont répété pendant tout un déjeuner en me remerciant de leur avoir présenté BadBoy car en plus "BadBoy est un très bon client" (sous-entendu, la Duchesse-d'Antin-san vient moins souvent).
Perfide (elle le revendique), celle ci a voulu remettre les choses au point : "Vous savez, il est plus âgé que moi, il a XX ans !"
Réponse : "Noooon? Il ne les fait pas du tout et en plus qu'est-ce qu'il est miiiiiince" (la Duchesse-d'Antin-san l'a ironiquement pris comme une critique vis-à-vis d'elle).
"Bien sûr qu'il est mince, il fait trèèèèès attention, il va à la piscine 3 fois par semaine !"
Réponse : "Aaah, c'est admiraaable ! On dit souvent que plus les gens sont gâtés par la nature, plus ils font des efforts".
Face à tant d'idolâtrie, la Duchesse-d'Antin-san confesse s'être inclinée... elle reconnait "on aurait dit que ma cote remontait grâce à toi parce que j'ai su faire partie de l'entourage de ce merveilleux BadBoy, le monde à l'envers !"
On n'est plus en sécurité à 21.15 (alerte K-to)
Alors donc hier mercredi soir, BadBoy a été gentiment invité par TLCKiwi à freiner son rythme frénétique d'entraînements piscinesques et de sorties parisiennes, au profit d'une soirée cocooning... argument justifié : ce matin, TLCKiwi comptait triompher de ses concurrents sciences-pipo à la première partie de l'oral pour le séminaire-de-france (standing-ovation ex-post).
Ce qui devait être une dernière révision d'anglais est devenu une omelette devant la TV. BadBoy a donc réinitialisé le décodeur qui n'est guère sollicité que tous les 3 ou 4 mois, et hop, Clara Sheller, saison 2, épisodes 3 et4.
Evidemment, c'est sympa que deux mecs se roulent des pelles aux heures de grande audience : sous la douche à 21.15 (alerte K-to) et sur un canapé à 21.45 ; évidemment, c'est gentillet voire agréable, mais le scénario est pathétiquement stéréotypé avec la pauvre fille très paumée et le pédé malheureux de pas trouver l'Amour qui couche avec 1- on sait pas qui, disons le premier, 2- le mec de son voisin, 3- le mec de sa copine, qui est aussi sa voisine, qui est d'ailleurs l'un de ses ex... bien sûr que tout le monde vit dans des apparts hausmanniens ou XVIIIème avec des salons d'un minimum de 40 m2, tout en étant branleur dans un magazine lifestyle... bien sûr que Paris est une ville superbe, mais de là à se transformer en office de tourisme pour plouc profond (la Concorde, de nuit, de jour, du nord, dans l'axe des Tuileries, avec l'Obélisque, ou sans, pfff)... bref c'est assez gâââaaché.
La bande son est bien, le jeu de certains acteurs est bon, certains rôles sont touchant (l'ami de la maman de JP), mais la mauvaise copie stylistique de Sex & the City sans l'à-propos des dialogues, ni le rythme, est impardonnable (voix off pas drôles...) ! Et puis stop au larmoiement : le cancer de Samantha est tellement mieux abordé que celui de la mère de Clara. Vive Sex & the City !
Et il ne reste que 2 épisodes, un mercredi pour que cela se reprenne après c'est fini... Mais l'arbitrage risque fort d'être en faveur de la piscine (et pas que pour le palot sous la douche à 21.15 !).
26 nov. 2008
Les sms, ça change la vie !
Un ami très très proche, que la morale publique m'interdit de nommer, vient de recevoir un sms assez direct "Salut X fait une grande touze samedi dans son nouvel appart immense à [banlieue] si ton copain et toi etes intéressés... Bises. Y". [pour éviter les brouilles, je précise qu'il ne s'agit ni de FE, ni de Fif...]
C'est clair et concis, tout est dit, efficace donc ! Et puis c'est de nature à renforcer la vie de couple...
Les jeunes trentenaires sont sidérants de manque de pudeur. Ou c'est juste un effet "techniques de communication sur téléphone portable" ?
Pourquoi l'intervention de l'Etat doit rester limitée
C'est juste que les fonctionnaires sont très bien pour gérer la chose publique (hum hum, enfin si les magistrats, certains profs, certains gestionnaires, experts, etc), mais que le système mafieux de la haute administration et des hommes politiques est quasi-systématiquement un champion de la dérive.
Il se prennent tous pour des rois et reines (comme Juan Carlos Ramirez dans une pub pour "Pipe Underwear" les bien-nommés - cf. ci-dessus à gauche - thanks to ACauseDesGarçons).
D'où quelques dérives avec le fric du contribuable... Merci à Capital.fr de nous régaler de la suite :
"Elu premier questeur par ses pairs, dans la foulée du changement de président du Sénat, Philippe Richert a aussitôt exigé que son prédécesseur libère son logement de fonction.
Le sénateur UMP du Bas-Rhin s’installe donc à son tour dans les 450 mètres carrés d’un hôtel particulier du XVIe siècle situé dans l’une des extrémités du parc du Luxembourg, fermée au public et voisine de l’école des Mines. Précisons que cinq domestiques sont dévolus à l’entretien de ce petit palais : deux cuisiniers, une femme de ménage, une lingère et un majordome.
Redevenu simple questeur (sorte d’intendant en charge de l’administration du Sénat), René Garrec, sénateur UMP du Calvados, occupe désormais un appartement de 340 mètres carrés à l’angle des rues Bonaparte et de Vaugirard, tout comme son collègue socialiste Jean-Marc Pastor.
Les deux «simples questeurs» ne disposent, comme petit personnel, que d’un cuisinier et d’une femme de ménage.
Précisions : les trois super-intendants de la haute assemblée disposent chacun d’une limousine avec chauffeur et le Sénat coûte 330 millions d’euros par an à la République."
25 nov. 2008
La crise, c'est nocif
C'est nocif, cause que ça modifie nos habitudes de consommation... ça nous fait courir les soldes et préferer des merdes - Or "never buy anything that's on sale. That's always junk. You're just buying it because it's cheap" ("N'achetez jamais rien en solde. C'est toujours pourri. Vous ne l'achetez que parce que ce n'est pas cher"), nous déclare Issac Misrahi, l'évidence même.
Joke aside, BadBoy est en faveur d'un certain downsizing, d'une consommation plus rare, plus désirable, plus nécessaire.
La crise c'est trop inhumain
Je m'explique : BadBoy reçoit parmi ses abonnements professionnels un hebdo confidentiel, baptisé DNR (sais même pas pourquoi), spécialisé dans la mode... masculine. Ben voyons... très utile !
Oui mais cet affilié du groupe Condé Nast, en pleine crise de la pub, vient d'être condamné à mort par la maison-mère qui nous explique très doctement que modes masculine et féminine convergent. 1- c'est pas plus vrai maintenant qu'hier, et 2- c'est un drame... songez donc au dernier numéro qui s'interroge sur les mérites respectifs "boxers or briefs" (caleçons ou slips)...
Allez, une toute nouvelle pub de Bikkembergs pour s'en remettre :
Les photos du making-off sont culturellement enrichissantes : merci ACauseDesGarçons.
C'est joli le doré, chic et distingué.
Crise : marre d'être pris en otage par les banquiers
Le sauvetage par les autorités américaines de CitiGroup me rappelle mon sujet de croisade de prédilection : vive le libéralisme !!! Mais p#[@in, laissons les choses s'ajuster.
Et halte à la prise en otage du fric des contribuables et des épargnants par les banquiers ! Retour en arrière donc à vendredi : les pleureuses des marchés financiers sentant la terre trembler (apparemment injustement) sous les pieds de CitiGroup qui a fait un peu de tout en finance, et tout de même notamment du n'importe quoi, les pleureuses donc, ont réenclenché la spirale auto-dépressive des accapareurs qui n'auront ni Maserati ni Rolex pour Nöel (comme si les dindes devaient systématiquement se faire truffer au foie gras ?!).
Et le Père Nöel a du ré-apparaître, toujours le même miracle, l'Etat Providence ! j'ai un super-pote qui bosse là-bas et franchement il n'a ni la tête, ni le moteur, du fonctionnaire, alors laissons le gérer, spin-offer si il faut son activité qu'il mène avec superbe, whatever, mais à quoi bon cette dépense de fric ? Que les dignes-d'être-ruinés le soient une bonne fois pour toute et que l'on passe au sujet suivant. Qu'ils se refassent, ou pas. Et que le cours des choses reprenne... passeke là c'est pas pour dire, mais on va en entendre parler de la gestion des participations des Etats.
Pas plus tard qu'au dèj, entre courtisans de l'Empereur, on se posait la question des conflits d'intérêts : Mme Barbizet, grande argentière du père ébéniste devenu vépéciste-maroquinier, épouse de banquier soit-disant d'affaires, elle-même promue dans les stratosphères du nouveau fonds d'intervention de l'Etat, voulu (à défaut d'être conçu) par Sarko, fera quoi si son ancienne holding a des problèmes ; elle rachète ? Et d'ailleurs que sont devenues ses stock-options ? Au passage, pour illustrer la connerie que représente ce type de structure étatique, on a déjà nommé deux chefs à plumes pour gloser en haut, mais personne pour mettre le charbon dans la soute...
Vive le libéralisme ! A bas l'étatisme interventionniste !
De toutes façons, si les autorités américaines continuent de balancer les milliards de droite et de gauche ainsi, c'est le dollar qui va avoir un super problème de crédibilité et hop, ce sera parti pour une jolie dégringolade de la devise US... [les américains -autarciques- préfèreront probablement cela que de devoir faire soutenir leurs soit-disant fleurons par des chinois ayant précédemment accumulé les dollars, quitte à ruiner les dits-épargnants chinois].
Libellés : CorporateLife, Ego, Friends, Politics, Yankee
24 nov. 2008
Ouh lala c'teu campagne ! (bis)
L'un des défauts de la campagne en hiver, c'est le froid ! Donc les Boiz ont du sortir leurs doudounnes en fourrure.
Bon en fait c'est dans le nouvel Officiel Hommes... Travis Hanson de chez MajorModels. Excellente lecture de coin du feu.
Et même pour le joguinge, fallait toujours pouvoir se couvrir...
Là c'est Tyler Kenyon qui s'y était collé. J't'assure DoubleTroubleTween, t'étais bien aussi dans le rôle du jogueur.