BadBoy a reçu ce matin un mail de BlondieBretonne, copine d'il y a si longtemps, niouillorquaise depuis 20 ans, brillante hedgefondeuse, une fidèle d'entre les fidèles, mais bizarrement absente depuis quelque temps. Le silence expliquait cela : c'est la première victime directe de la crise dans l'entourage de BadBoy, licenciée pour cause de grave problème de son hedge fund... On avait toujours parlé de sa rémunération assez généreuse comme une contre-partie d'un risque assumé. Et BadBoy dit et répête qu'il faut laisser faire les ajustements et que les banquiers doivent assumer les différentes facettes du risque... Mais là c'est différent, parce que cela se déroule dans la réalité, pas en théorie statistique !
BadBoy est admiratif de sa réaction rapide : BlondieBretonne a déménagé dans NYC pour réduire son loyer et elle part faire du bénévolat au Guatemala, enseigner l'anglais à des gamins pas gâtés et de ce fait apprendre l'espagnol... en attendant que ça reparte aux US ou ailleurs.
Plus drôle, une amie m'avait caché être passée dans le Nunuche-Figaro d'avant Noël dans un dossier "les patronnes sont des chefs" : la photo d'elle dans sa cuisine avec 3 paniers en osier pour faire cool est juste trop trop trop, le texte "plus volontiers arrimées à leurs blackberry qu'accrochées à leurs casseroles" est tellement niais de fantasmes sur la vie des cadres soi-disant dirigeants (on se retrouve surtout pour rire de nos problèmes avec nos DRH et autres potins ragoteurs - visez le gap !)... on a conclu doctement "ça fait longtemps que l'on ne lit plus les journaux pour savoir ce qui se passe dans la réalité". Et d'ailleurs ça fait peur : un bon roman est souvent tellement plus efficace ?
26 févr. 2009
Ainsi va le monde : les amis de BadBoy dans l'actu
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