26 févr. 2009

Nico et Ségo, méritait-on cela ?

Encore un bien mauvais matin pour les âmes politiques au sens noble.

Notre Président de la République ne se sent tellement plus, qu'il ne passe pas 5 minutes à essayer de comprendre ce que la Commission de déontologie doit ou devrait faire, et pérore maladroitement sur le sujet, montrant son peu d'estime pour ladite déontologie...

Dans le fond, BadBoy pense que Perol ne devrait pas prendre le job - il a travaillé sur les conditions futures de son job en préparant la recapitalisation du monstre bancaire : le fait qu'il ait cru qu'il pourrait avoir ce job affectait nécessairement son processus de prise de décision (conflit d'intérêt en amont !) ou alors il faut dire qu'on lui demande de s'y coller parce que c'est une tâche régalienne que de mettre de l'ordre dans ce foutoir, mais la bonne gouvernance doit pouvoir gérer cela plus harmonieusement ? Au total c'est très lamentable. On préfère croire que c'est de la précipitation...

Quant à Ségo, sa vraie nature revient toujours au galop : la chèvre du Poitou qui découvre le fric de l'affairiste... Qui a jamais eu envie de passer du temps à Marbella ? C'était pour préparer le bronzage en Guadeloupe ? On peut être sensible au bien vivre sans être cheap ? Et puis nous jouer la vierge effarouchée parce qu'on la montre en couv' de Paris-Match, 1- dans le passé elle était très heureuse d'y être, 2- fallait savoir que les journaleux se défendent entre eux et qu'avec Bruno Gaccio, elle risquait peu (même si Closer l'a taquinée), mais maintenant la meute journalistique n'a plus aucune raison de faire jouer ce qu'elle appelle sa déontologie...!

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