INOUI : BadBoy a consacré son lundi au travail, journée de tempête sacrifiée sur l'autel de l'Empereur, vie de cour frénétique (encore qu'il a réussi à réserver deux heures pour déjeuner thaï avec FabDrive), c'est dingue de devoir ainsi attrister ses lecteurs !
Quoi de neuf ce week-end ?
BadBoy avait pris l'initiative aventureuse d'une soirée théâtre, en tribu, avant les festivités habituelles du samedi soir. C'eut pu être parfait - en vérité, le choix de l'Ordinaire de Michel Vinaver, la première d'une entrée au répertoire de la Comédie Française était un peu trop ambitieux (ici Le Monde sur le background de M. Vinaver). C'était risqué et il aurait fallu que BadBoy vende mieux le risque : on a commencé en constatant que cela durerait 2h40 sans entracte, et notre état d'esprit est passé à l'unisson de cette crainte. Au point que certains, stressés, que BadBoy ne nommera pas ici par charité chrétienne, sont partis d'une crise de fou rire vaguement intempestif au cours d'une scène de mort... Au final : c'est une belle pièce avec un jeu scénique intelligent, mais des parti-pris de diction déclamée comme prenant la salle à temoin un peu lourdingue et assurément compassés : on n'est plus chez les brechtiens à vouloir mobiliser les masses avec une pseudo mise en scène de drame grec ?! Le sujet de la déconstruction des rapports humains dans un contexte de prise est intéressant... mais c'est assez pénible à vivre sur la durée. Une fois n'est pas coutume, BadBoy se réfèrera à la critique du Parisien : "partant du drame des survivants cannibales d'un crash pour livrer une réflexion limpide mais longue sur une microsociété issue du monde de l'entreprise, au gré d'un spectacle épuré."
Il aura ensuite fallu tout l'art culinaire d'un Poupou de Latour pour nous remettre d'aplomb. Vive les amis, vive les amis, vive les amis. Cela dit l'énergie faible de février ne nous aura pas ensuite permis de durer bien tard dans un tripot de bad boyz...
Dimanche tout doux avec TLCKiwi : en highlight, une séance photo à la tombée du jour au Palais-Royal et la Sunday Marcel classique pour refaire le Monde avec l'AmiCosmopolitissime et latribu ensuite autour de Caïpis.
Quoi de neuf depuis ?
Belle énergie ce lundi grace au bon repos dominical. Enchaînement mondain sympathique ce lundi soir.
La fête des 30 ans du think-tank sur les nouvelles technologies "l'Atelier de BNP Paribas", au Grand Palais pour voir l'installation du projet six-milliards-d'autres de Yann Arthus Bertrand (jolie idée généreuse, émotions et ambition - bien vu de la part de BNP Paribas). Coup de gueule de BadBoy : le discours ringard du DirComm de la BNP qui a eu le culot de revenir sur la fusion de BNP avec Paribas, en vérité l'absorption aggressive de la deuxième par la première, en se flattant d'avoir fait mentir les détracteurs d'alors qui prédisaient l'abandon de ce think-tank... quel bel exemple de petitesse revancharde - 10 ans plus tard, le mec n'a toujours que cela comme justification à ses galons, ou quoi ? [Il restera aussi de la soirée l'accueil exquis réservé par un jeune homme fort bien élevé que l'on ne nommera pas - TLCKiwi était témoin.]
Et aussi, dans la foulée, un cocktail dinatoire-remise de diplôme d'école (IESA - je cite car c'était vraiment sympa) organisé par un ami de CherubinBanker à la Grande Galerie des Gobelins. M. Garcia vient d'y commettre un grand n'importe quoi en matière d'expo temporaire (topiaires de plastique et voiles en tergal pour portéger des oeuvres pluri-centenaires - la crétinerie n'aura donc pas de bornes), mais les tapisseries du moment sont superbes... et puis surtout notre tribu de plus en plus mondaine était très en forme (dîner roquefort-dry martini au Fumoir pour s'achever). [On notera un autre accueil exquis réservé par un autre jeune homme fort bien élevé que l'on ne nommera pas non plus, décidemment...]
Et ce mardi il reste néanmoins de l'énergie à BadBoy.
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